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Faire du vélo en montagne, c’est pas juste une sortie du dimanche. C’est une vraie petite aventure. Entre les cols qui piquent, le vent qui te gifle à 1800 mètres et les descentes où tu pries pour que tes freins tiennent le coup… faut être prêt. Vraiment prêt.

Et franchement, si t’as déjà tenté une montée sans eau ni coupe-vent, tu sais à quel point ça peut vite tourner à la galère. Alors autant mettre toutes les chances de ton côté. Voici ce que j’emporte systématiquement, ce que j’ai testé, aimé… ou pas.

1. Le bon matos : ni trop, ni pas assez

Tu veux mon avis ? Le matos, c’est le nerf de la guerre. Si t’as pas un vélo bien réglé ou que t’oublies une pièce clé, ta sortie peut virer au sketch. Perso, je roule avec un vélo carbone d’environ 7,5 kg, transmission compacte (50/34) et cassette 11-34 : parfait pour les longues montées type Galibier ou Mont Ventoux. Et crois-moi, ce petit pignon de 34, tu le bénis quand ça grimpe à 9 % pendant 10 bornes.

Côté équipement, j’ai arrêté de partir sans ma veste coupe-vent. Même en plein été, t’as facilement 15 degrés d’écart entre la vallée et le sommet. Et la descente sans manche longue… c’est la pneumonie assurée. Je recommande aussi une bonne paire de gants légers, parce que sur les descentes, les doigts deviennent vite tout raides.

Pour ceux qui veulent planifier leurs sorties dans les Alpes (et éviter les mauvaises surprises météo), je checke toujours les infos sur https://alpesvelo.net. Tu trouves les cols ouverts, les profils détaillés, et même les événements à venir. Pratique et sérieux.

2. La nutrition : le carburant du cyclo

Tu peux avoir les meilleures jambes du monde, si tu manges mal, t’exploses au bout d’une heure. En montagne, ça pardonne pas. Faut anticiper.

Moi j’opte pour du très simple : une gourde avec boisson iso (oui, même s’il fait froid), et des barres énergétiques faciles à mâcher. J’ai testé celles aux fruits rouges de Meltonic : elles passent bien, même quand t’es à bout de souffle.

Et puis surtout, faut pas attendre d’avoir faim. Une bouchée toutes les 30 minutes, une gorgée toutes les 10. C’est un rythme. C’est comme respirer. Sinon tu te retrouves à vomir ton gel sur le bord de la route entre deux virages en épingle. (C’est du vécu, ouais.)

P’tit bonus : je me garde une mini-flasque de sirop d’érable. 100 % naturel, et ça donne un coup de fouet quand t’en peux plus. Même Froome l’utilise (enfin… je crois).

3. La sécurité : faut pas jouer avec ça

Je le dis souvent, mais le casque, c’est pas une option. Et pas un vieux casque tout râpé hein, un modèle certifié, bien ajusté, avec une visière si tu fais beaucoup de descentes en plein soleil. Les chocs en montagne, c’est pas les mêmes que sur une piste cyclable.

Ensuite, y’a la lumière. Même en journée. Un feu arrière rouge qui clignote, c’est juste indispensable. Entre les tunnels, les ombres des sapins et les virages aveugles, tu veux être vu.

Et puis… t’as pensé à la couverture de survie ? Sérieusement. Je me suis retrouvé bloqué une fois par une averse de grêle au col du Glandon. Zéro réseau, zéro refuge. C’est ce petit machin en alu qui m’a évité de finir en glaçon.

Enfin, prends un minimum d’outillage : démonte-pneu, chambre à air (voire deux), pompe, dérive-chaîne. J’ai déjà aidé un type bloqué sans rien, au sommet de l’Izoard, et il galérait depuis plus d’une heure.

Alors, prêt à grimper ?

Tu l’auras compris, la montagne, c’est pas une balade de santé. Mais bien préparé, c’est un kif total. Le bruit du vent, la satisfaction de passer le sommet, les descentes à 70 km/h où t’as l’impression de voler… franchement, y’a rien de mieux.

Et toi, t’as déjà tenté une vraie sortie cyclo en montagne ? Tu prends quoi dans ton sac ? Tu vises quels cols cet été ?

Partage, on est là pour ça.

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